Archives pour la catégorie Types d’aliments

classement de l’alimentation par type d’aliment

La Figue : Savez-vous vraiment ce qu’elle contient ?

Apprendre que les artichauts sont des fleurs et les câpres, des boutons de fleurs marinés, nous a ouvert les yeux. Mais quand on a su ce qu’il y avait dans les figues et comment elles dépendaient des guêpes,  on a remis en cause tout ce qu’on croyait savoir sur le monde qui nous entoure.

Pour faire simple, les figues ne sont pas des fruits mais des fleurs inversées. Les figuiers ne fleurissent pas comme les pommiers ou les poiriers. Leurs fleurs éclosent à l’intérieur du réceptacle en forme de poire qui donnera le fruit que nous mangeons. Une fleur de figuier ne produit qu’un fruit contenant une seule graine et une coquille rigide, l’akène (c’est ce qui lui donne son côté croquant). Chaque figue est constituée de plusieurs akènes. Quand nous mangeons une figue, nous croquons en fait dans plusieurs fruits.

Mais ce n’est pas la seule particularité de la figue.

Parce que les fleurs du figuier éclosent en interne, elles dépendent d’un processus spécifique pour la pollinisation car elles ne peuvent dépendre du vent ou des abeilles pour répandre leur pollen. C’est là qu’intervient la guêpe du figuier. La figue ne peut survivre sans elle, et réciproquement, car c’est dans la figue que la guêpe dépose ses larves. C’est ce que l’on appelle le mutualisme.

La guêpe femelle dépose ses œufs dans la figue mâle (nous ne consommons que celles des figuiers femelles), dont la forme facilite l’accueil des larves de guêpes mais les ailes et les antennes de la guêpe se cassent lorsqu’elle pénètre dans la figue, ce qui l’empêche d’en ressortir. Seul le bébé guêpe sera assez petit pour se libérer. Les mâles naissent sans ailes, parce que leur seule fonction est de se reproduire avec les bébés femelles — qui sont techniquement leurs sœurs — et de creuser un tunnel pour sortir de la figue. Ce sont les femelles qui s’échappent, en emportant le pollen avec elles.

Si une guêpe entre par erreur dans une figue femelle , celles que nous mangeons, elle n’a pas la place de se reproduire, et elle ne peut plus sortir puisque ses ailes et ses antennes se sont détachées. La guêpe meurt donc à l’intérieur, ce qui est hélas nécessaire parce qu’elle apporte ainsi le pollen qui donnera le fruit que nous aimons.

Attention: le croquant que vous sentez sous votre dent n’est pas dû à la carcasse de la guêpe! La figue se sert d’une enzyme, la ficine, pour la transformer en protéines. Mais, techniquement, quand vous mangez une figue, vous avalez aussi une guêpe du figuier (du moins ce qu’il en reste).

Vidéo en anglais …

Du sel moins salé … Sel light !

Les industriels de l’agroalimentaire produisent du sel allégé, moins riche en sodium.

Nous mangeons trop salé : un tiers de plus que la dose recommandée, ce qui augmente le risque d’hypertension et d’accidents vasculaires. Les fabricants ont donc invité le sel moins salé. Mais ce sel « light » est-il bon pour la santé ? Comme pour le sel classique, le sel allégé se fabrique en Camargue, dans le plus grand salin de Méditerranée. Ici, on pompe de l’eau dans la mer pour l’amener sur le salin.

Lien vers la vidéo Francetv Info .. L’enquête de France 2 ‘Alimentation : du sel moins salé’

Moins de sel pour le même goût

Le sodium compose à 99,9% le sel classique : il s’obtient quand l’eau s’évapore. Pour faire du sel allégé, la quantité de sodium est divisée par deux et remplacée par d’autres aliments : le calcium, le magnésium et le potassium. Ils sont obtenus dans des bassins, à côté des bassins traditionnels. Une fois récoltés, ils sont lavés puis broyés dans une usine. À la sortie, un sel avec deux fois moins de sodium. Mais alléger sa salière ne suffit pas : 80% du sel consommé provient des aliments transformés. Près de Rennes (Ille-et-Vilaine), un laboratoire s’occupe de mettre moins de sel tout en gardant le même goût. Et pour les nutritionnistes, le sel allégé présente un intérêt si l’on en met pas plus que le sel classique.

En plus, niveau prix y a une sacré différence, par exemple chez Auchan (recherche juillet 2016) :
– Sel La Baleine normal … au prix de 1,73 € le kilo
– Sel La Baleine -50% de sodium … au prix de 9,57 € le kilo

Mon avis : Encore un produit pour se donner bonne conscience … Faut pas tomber dans le piège du ‘Light’ … et sachant qu’effectivement 80 % du sel consommé provient des aliments transformés, le bénéfice est surement minime si on ne cuisine pas.

Voici les marques d’eau en bouteilles qui possèdent le plus de polluants

On a pu détecter des pesticides ou polluants chimiques dans quelques marques d’eau en vente dans les magasins .

Selon l’étude menée conjointement par France libertés et 60 millions de consommateurs, des polluants ont été retrouvés dans 10 bouteilles d’eau sur les 47 examinées. Des micro-traces qui ne seraient pas nuisibles pour la santé de l’homme mais c’est une situation qui pose cependant la question de la pureté de l’eau en bouteille.

Ce qui a été retrouvé, ce sont des traces de pesticides et de médicaments. Mais alors quelles sont les marques concernées par les résultats de cette étude?

Voici les 10 marques d’eau en bouteilles incriminées avec les particules de pollution concernées.

Hépar – Source Hépar

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Buflomédil (médicament, vasodilatateur)
Mont Roucous – Source Mont Roucous
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Tamoxifène (hormone de synthèse utilisée pour lutter contre le cancer du sein)
Saint Amand – Source du Clos de l’abbaye
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Tamoxifène et Naftidrofuryl (médicament, vasodilatateur)
Vittel – Grande source

Hydroxyatrazine (pesticide)

Volvic – Source Clairvic

Atrazine (pesticide)

Carrefour discount – Source Céline Cristaline

Tamoxifène

Cora – Source Saint-Pierre

Atrazine

Cristaline – Source Louise

Oxadixyl (pesticide)

La Salvetat – Source La Salvetat

Tamoxifène

St-Yorre – Source Royale

Tamoxifène

Parmi les eaux en bouteille sans aucune trace de polluant, on retrouve les eaux minérales Evian, Contrex, Courmayer, Thonon, Montcalm, Wattwiller, les eaux minérales des marques Auchan, Carrefour, Leclerc et Leader Price, et les eaux minérales gazeuses Perrier, Badoit, San Pellegrino ou Quezac. 23 eaux de source en bouteille n’avaient également aucune trace de substance toxique.

Seules ces 10 références d’eau en bouteille présentaient des microtraces de polluants d’après 60 Millions de consommateurs.

 

http://www.lesartisansdufrais.com/pages/actu/pesticides-ogm/voici-les-marques-d-eau-en-bouteilles-qui-possedent-le-plus-de-polluants.html#exg8APB1BlZ2pyJM.01

Une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel.

Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments.

Voir le document

Ces travaux, résumés dans l’étude «  Still No Free Lunch  » [PDF] de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, confirment l’essor de la «  calorie vide  »  : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé.

Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par 25, voire par 100, en un demi-siècle.

Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 50, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette  !

1- Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Hier, quand nos grand-parents croquaient dans une transparente de Croncels, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune. Soit cent fois moins.

Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes, déplore :

«  Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif. »

2- Vitamine A : une orange d’hier = 21 oranges d’aujourd’hui

Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News [PDF].

Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A.

Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 50 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

3- Fer : la viande en contient deux fois moins

Au début de la chaîne, il y a la céréale. Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres.

En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude publiée dans la revue Nutrition & Health, il constate qu’à poids égal, un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant.

Autre dommage collatéral  : le lait «  a perdu ses acides gras essentiels  », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

4- Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, ils n’en renfermait plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l’université du Texas, soit quatre fois moins.

Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

Le bio est-il une solution  ?

Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance…

Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, «  pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible  », note Brian Halweil, dans son étude. Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate  : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue [PDF].

A contrario, «  l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance  », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes :

« Les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres. »

Choisir des aliments mûrs

Le chercheur met pourtant en garde  :

«  Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder.  »

De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle. Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette  : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées. Une épopée.