Autodéfense du Maïs : le génie génétique a permis de « réparer » la plante

Génie génétique: des chercheurs neuchâtelois restaurent une défense du maïs

A Neuchâtel, des chercheurs ont réussi à réintroduire un gène naturel d’autodéfense à une variété de plans de maïs. Cette faculté d’autodéfense avait disparu suite à la sélection des plans par l’homme. Aujourd’hui, le génie génétique a permis de « réparer » la plante.

Vidéo de Rts.ch   (04.08.2009, 19h30)

maïs : un appel odorant retrouvé

Neuchâtel, le 4 août 2009. Un processus naturel de défense qui n’existait plus dans certaines variétés de maïs a pu être restauré par génie génétique. Il s’agit de la faculté de la plante à envoyer un signal de détresse odorant qui attire des ennemis d’un ravageur de racines. Fruit d’une collaboration de longue date entre l’Université de Neuchâtel et l’Institut Max Planck (MPI) pour l’écologie chimique à Iéna (Allemagne), cette étude menée dans cadre du Pôle de recherche national (NCCR) Survie des plantes concilie pour la première fois avec élégance biotechnologie et contrôle biologique des cultures. Elle est publiée en ligne dans la prestigieuse revue américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences).

« C’est la première fois qu’on parvient à manipuler l’émission de substances volatiles dans le but d’améliorer la protection des cultures », se réjouit Ivan Hiltpold, un des principaux co-auteurs de l’étude. En effet, lorsqu’elles sont attaquées par des insectes herbivores, les plantes émettent des signaux odorants pour attirer les ennemis des organismes indésirables. « L’utilisation de défense indirecte constitue une stratégie attractive pour améliorer la résistante de la plante aux herbivores et réduire le recours à des pesticides chimiques » souligne Jörg Degenhardt, deuxième co-auteur principal du travail, en Allemagne. A l’Université de Neuchâtel, le groupe de Ted Turlings, dont fait partie Ivan Hiltpold, est connu avec l’équipe de Jena pour avoir identifié chez le maïs la molécule responsable de l’appel à l’aide: (E)-β-caryophyllène (EβC). Cette substance volatile est produite non seulement en cas d’attaque au niveau des feuilles, mais aussi sous la terre où la plante est victime de la chrysomèle des racines du maïs Diabrotica virgifera virgifera. Sa larve est responsable d’énormes pertes financières en Amérique du Nord. Le signal odorant attire des nématodes – de minuscules vers – qui vont tuer les larves ravageuses.

Or, ce même groupe de chercheurs avait mis en évidence que des variétés américaines de maïs n’étaient plus capables de produire la substance protectrice perdue au terme d’un processus de sélection traditionnelle. Dans l’équipe de Jonathan Gershenzon de l’Institut Max Planck, Jörg Degenhardt et Tobias Koellner, avec l’aide de Monika Frey à l’Université technique de Munich, ont pu rétablir cette propriété en insérant dans une de ces variétés un gène d’origan qui contrôle l’émission de la molécule manquante. L’efficacité de la manipulation a été établie par Ivan Hiltpold lors d’une expérience en champ dans le Missouri (USA). Elle constitue le thème central d’une thèse de doctorat qu’il a soutenue à l’Université de Neuchâtel.

« Notre étude montre qu’on peut  renforcer un signal naturel pour augmenter l’efficacité de la lutte biologique contre un ravageur. La démarche a ceci de remarquable qu’elle illustre la compatibilité entre génie génétique et contrôle biologique des cultures », précise Ted Turlings.

Dans des parcelles de maïs ayant recouvré la capacité de produire de l’EβC, Ivan Hiltpold a relevé une diminution de 60% d’émergence de Diabrotica adultes par rapport aux secteurs où poussaient des variétés non-modifiées. Cette performance est comparable à celle des pesticides synthétiques communément utilisés contre Diabrotica. Des travaux complémentaires menés en laboratoire ont par ailleurs confirmé que les plantes transformées attiraient bel et bien davantage de nématodes.

Cette étude ouvre de belles perspectives de lutte contre la chrysomèle des racines du maïs, qui a commencé à se répandre en Europe depuis le début des années 1990. Dans des travaux futurs, les scientifiques vont chercher les meilleurs moyens d’applications des nématodes et de leurs réponses à l’EβC. Les propriétés de diffusion du caryophyllene en font un signal souterrain susceptible de servir à d’autres cultures de plantes. Une demande de brevet pour cette approche a été déposée.

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La Figue : Savez-vous vraiment ce qu’elle contient ?

Apprendre que les artichauts sont des fleurs et les câpres, des boutons de fleurs marinés, nous a ouvert les yeux. Mais quand on a su ce qu’il y avait dans les figues et comment elles dépendaient des guêpes,  on a remis en cause tout ce qu’on croyait savoir sur le monde qui nous entoure.

Pour faire simple, les figues ne sont pas des fruits mais des fleurs inversées. Les figuiers ne fleurissent pas comme les pommiers ou les poiriers. Leurs fleurs éclosent à l’intérieur du réceptacle en forme de poire qui donnera le fruit que nous mangeons. Une fleur de figuier ne produit qu’un fruit contenant une seule graine et une coquille rigide, l’akène (c’est ce qui lui donne son côté croquant). Chaque figue est constituée de plusieurs akènes. Quand nous mangeons une figue, nous croquons en fait dans plusieurs fruits.

Mais ce n’est pas la seule particularité de la figue.

Parce que les fleurs du figuier éclosent en interne, elles dépendent d’un processus spécifique pour la pollinisation car elles ne peuvent dépendre du vent ou des abeilles pour répandre leur pollen. C’est là qu’intervient la guêpe du figuier. La figue ne peut survivre sans elle, et réciproquement, car c’est dans la figue que la guêpe dépose ses larves. C’est ce que l’on appelle le mutualisme.

La guêpe femelle dépose ses œufs dans la figue mâle (nous ne consommons que celles des figuiers femelles), dont la forme facilite l’accueil des larves de guêpes mais les ailes et les antennes de la guêpe se cassent lorsqu’elle pénètre dans la figue, ce qui l’empêche d’en ressortir. Seul le bébé guêpe sera assez petit pour se libérer. Les mâles naissent sans ailes, parce que leur seule fonction est de se reproduire avec les bébés femelles — qui sont techniquement leurs sœurs — et de creuser un tunnel pour sortir de la figue. Ce sont les femelles qui s’échappent, en emportant le pollen avec elles.

Si une guêpe entre par erreur dans une figue femelle , celles que nous mangeons, elle n’a pas la place de se reproduire, et elle ne peut plus sortir puisque ses ailes et ses antennes se sont détachées. La guêpe meurt donc à l’intérieur, ce qui est hélas nécessaire parce qu’elle apporte ainsi le pollen qui donnera le fruit que nous aimons.

Attention: le croquant que vous sentez sous votre dent n’est pas dû à la carcasse de la guêpe! La figue se sert d’une enzyme, la ficine, pour la transformer en protéines. Mais, techniquement, quand vous mangez une figue, vous avalez aussi une guêpe du figuier (du moins ce qu’il en reste).

Vidéo en anglais …

PIASCLEDINE ou équivalent

PIASCLEDINE 300MG Arthrose gélules  (Lien Vidal)

Description de Piascledine 300mg

Piascledine est un médicament indiqué en traitement symptomatique (douleur et gêne fonctionnelle) à effet différé de l’arthrose de la hanche et du genou.
Ce médicament est indiqué en traitement d’appoint dans certaines maladies des gencives.

Composition de Piascledine

Extrait total d’insaponifiable avocat-soja 300 mg correspondant à insaponifiable d’huile d’avocat 100 mg, insaponifiable de soja 200 mg pour une gélule.

Excipients : silice colloïdale anhydre, butylhydroxytoluène, gélatine, polysorbate 80, dioxyde de titane, erythrosine, oxyde de fer jaune

Excipient à effet notoire :  butylhydroxytoluène

Quelques liens :   Nutranews

Produits contenant la même classe de composants biologiquement actifs :

–> FLEXIDINE 300 mg ( 30 gélules) par Orthonat (*) :  Insaponifiables de soja et d’avocat.
300mg d’extrait d’huiles d’avocat et de graines de soja.

Prix pour 30 gélules, environ 10,90 € (date 09/2017) Lien vente Onatera.com

 

(*) Orthonat : Des compléments nutritionnels de qualité absolue

Rattachés au Groupe Pharmaceutique Trenker, Les Laboratoires Orthonat proposent des compléments nutritionnels de grande qualité. Contrôlés selon les exigences de qualité propres au groupe Trenker et les normes « HACCP » (Hazard Analysis Critical Control Poin), en vigueur dans l’industrie des compléments alimentaires, les produits sont irréprochables : qualité absolue des matières premières utilisés, procédés de fabrication respectueux des équilibres naturels et humains, traçabilité complète. Dans cette optique, les produits sont entièrement conçus en Belgique.

 

Les prix variables des médicaments non remboursés

Le prix des médicaments non remboursables

Si le prix d’un médicament non remboursable est différent d’une pharmacie à une autre, ce n’est pas nécessairement parce que les pharmaciens appliquent des marges différentes.
Les écarts de prix sur les médicaments non remboursables s’expliquent principalement par le fait que les pharmaciens n’achètent pas tous leurs médicaments aux mêmes prix.
En effet, les pharmaciens peuvent s’approvisionner auprès d’un grossiste répartiteur, ou directement auprès du laboratoire fabricant, entraînant ainsi des écarts de prix d’achat.

Ainsi lorsque le pharmacien commande directement auprès du laboratoire, son prix d’achat est diminué du fait de :
– l’absence de marge intermédiaire : la marge du grossiste répartiteur ne s’applique pas dans le cadre d’une commande directe entre pharmacien et laboratoire,
– la négociation possible du prix d’achat : lors d’une commande directe auprès du laboratoire, le pharmacien pourra éventuellement négocier le prix d’achat des produits en fonction des quantités achetées.
Ainsi, une pharmacie ayant obtenu un produit en direct à prix négocié auprès du laboratoire pourra donc proposer un prix de vente inférieur à marge égale.

Remarque : Les laboratoires ne peuvent pas visiter toutes les pharmacies pour procéder à des commandes directes et une pharmacie n’a pas les moyens d’acheter en quantité tous les produits proposés par l’ensemble des laboratoires. La plupart du temps, le pharmacien s’approvisionne directement auprès de quelques laboratoires pour les produits qu’il a sélectionnés et pour lesquels il pourra proposer un prix attractif.

Le taux de TVA applicable aux médicaments en vigueur depuis le 1er janvier 2014 est de 10% pour les médicaments non remboursables.

J’espère contribuer dans cet article à une possibilité pour tous de pouvoir comparer le prix des médicaments vendus …

PIASCLEDINE 300 mg : (Lien Vidal) Ce médicament contient une substance active extraite d’huiles d’avocat et de soja. Ce médicament agit sur les articulations (il appartient au groupe de médicaments appelés autres agents anti-inflammatoires et antirhumatismaux, non stéroïdiens). Ce médicament est indiqué en traitement symptomatique (douleur et gêne fonctionnelle) à effet différé de l’arthrose de la hanche et du genou. Ce médicament est indiqué en traitement d’appoint dans certaines maladies des gencives.

===== Liste des pharmacies et des prix pratiqués =====

Région Alsace :

– Pharmacie Hechler

18 rue de la République, 67720 HOERDT  (Site web)

. PIASCLEDINE 300 mg (15 gélules)  –

. PIASCLEDINE 300 mg (30 gélules)  – 22,15 €  (date 09/2017)

 

Merci de contribuer en postant un commentaire … (Pharmacie, Ville, Adresse,  Site Web et Prix)

 

 

Restaurants végétarien ou avec des plats adaptés pour végétarien

Petit référencement de quelques restaurants végétarien ou avec du choix adapté pour végétarien.

Alsace  – 67 –  Strasbourg et alentours

10 rte de Brumath 67550 Vendenheim

Les tartes flambées sont très bonnes, avec une spéciale végétarienne aux poireaux.

171 Avenue de Strasbourg, 67170  Brumath

Spécialiste des ‘Buewespätzle’ (Quenelles de Pommes de Terre) avec plusieurs choix d’accompagnements suivant les saisons. Par exemple, aux Pleurotes ou au Munster.  Autres choix végétarien, les ‘Grumberekechele’  ou galettes de pomme de terre.

 

 

Le café le plus cher du monde est un cauchemar pour l’animal qui le produit

Le Kopi luwak est un breuvage extrêmement rare et cher, mais derrière son goût particulier se cache une cruauté envers les animaux qui font sa réputation.

Le café le plus cher au monde se vend entre 20 et 50 euros la tasse. Mais les amateurs de ce café rare ne sont pas les seuls à en payer le prix fort: le bien-être de l’animal qui le produit, localisé en Asie du Sud-Est, est mis à mal.

Le Kopi Luwak est un café qui tient son nom de l’animal qui le produit, la civette asiatique ou luwak (Paradoxurus hermaphroditus). Ce café est une référence dans le monde du « café de luxe ». Le fameux breuvage se caractérise par un goût plus prononcé de noisette et une absence d’amertume, qui est dû à son processus de fabrication unique. Le Kopi Luwak est fabriqué à partir de cerises de caféier partiellement digérées qui ont été excrétées par la civette palmiste d’Asie (le luwak). Alors que le prix du Kopi Luwak diminue depuis 2013, un sac d’un kilo peut encore atteindre le prix exorbitant de 200 à 400 euros, et ce café est de plus en plus recherché par les touristes.

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Comment est fait le Kopi Luwak ?

Dans les excréments des civettes asiatiques, sont récupérés les grains, non digérés mais naturellement fermentés, de kopi luwak. Après séchage et torréfaction, ils donnent un breuvage moins amer que le café traditionnel avec un goût caramélisé ou chocolaté. En raison de ce mode de fabrication particulier, ce breuvage est rare, avec une production mondiale estimée à seulement 500 kg par an, d’après un article du Time en 2013. Mais ce même article explique que des fermes exploitant en masse les civettes arrivent à produire et inonder le marché chaque année de 50 tonnes de café en provenance de l’Indonésie, du Vietnam, des Philippines et de la Chine.

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Kopi Luwak excréments de civettes

Appât du g(r)ain

Historiquement, le Kopi Luwak était fait en utilisant les excréments de civettes palmistes récoltés dans la nature. Mais le prix toujours plus élevé du café a conduit des producteurs à capturer les civettes sauvages dans la nature et les garder dans des cages surpeuplées et exiguës à proximité des plantations de café. Un récent rapport publié dans la revue Animal Welfare, qui a évalué les conditions de vie de 48 civettes palmistes vivant sur 16 plantations, a décrit les méthodes de production du café de civette comme « une industrie esclavagiste ».

« Malheureusement, de nombreux touristes ferment les yeux sur la cruauté que cache le kopi luwak, et font même la queue pour prendre une photo à partager sur les réseaux sociaux », explique Neil D’Cruze, un chercheur pour l’ONG World Animal Protection, et co-auteur de l’étude.

Tandis que les civettes sauvages grignotent des grains de café dans le cadre de leur régime alimentaire équilibré, celles en captivité voient leur alimentation réduite aux cerises de caféier. Ces animaux, généralement nocturnes, souffrent également de claustrophobie. Soumis à tant de stress, l’animal peut aller jusqu’à l’automutilation.

Sauvage ou en cage: comment savoir ?

Depuis 2013, au moins 13 distributeurs (dont Harrods, un grand magasin luxueux de Londres) ont retiré le kopi luwak de leurs étagères, ou fait la promesse d’enquêter sur le processus de production. Mais réglementer l’industrie du kopi luwak est un sujet complexe: les défenseurs des droits des animaux affirment qu’il est difficile de retracer l’origine des grains de café de civettes, et encore plus difficile de déterminer si elles sont sauvages où si elles ont subi des cruautés.

Ce qui rend le Kopi Luwak si spécial, est le fait que les civettes sauvages choisissent les meilleurs cerises de café à manger. Garder les civettes en cages et les nourrir de toutes les vieilles cerises de café conduit à un produit de qualité inférieure.

Une enquête secrète de la BBC a révélé en 2013 comment le café de civettes gardées en cages dans des conditions inhumaines s’est retrouvé étiqueté comme « café de civettes sauvages » en Europe. Même Tony Wild, un commerçant de café qui a introduit le Kopi Luwak en Occident, met en garde contre celui-ci dans un article pour le Guardian. « Il est devenu de plus en plus industrialisé, grossier, et falsifié, » a-t-il indiqué.

« Tandis que l’Indonésie est l’épicentre de cet engouement absurde, d’autres producteurs viennent apparemment de Thaïlande, du Vietnam et peut-être d’autres parties de la région », explique au magazine Quartz Chris Shepherd, directeur régional adjoint en Asie du Sud-Est de l’ONG de conservation TRAFFIC. « Davantage de recherches doivent être menées pour comprendre toute l’ampleur de cette industrie, et étudier les moyens de réduire la demande pour une boisson qui cause des souffrances à des animaux sauvages. »

Du sel moins salé … Sel light !

Les industriels de l’agroalimentaire produisent du sel allégé, moins riche en sodium.

Nous mangeons trop salé : un tiers de plus que la dose recommandée, ce qui augmente le risque d’hypertension et d’accidents vasculaires. Les fabricants ont donc invité le sel moins salé. Mais ce sel « light » est-il bon pour la santé ? Comme pour le sel classique, le sel allégé se fabrique en Camargue, dans le plus grand salin de Méditerranée. Ici, on pompe de l’eau dans la mer pour l’amener sur le salin.

Lien vers la vidéo Francetv Info .. L’enquête de France 2 ‘Alimentation : du sel moins salé’

Moins de sel pour le même goût

Le sodium compose à 99,9% le sel classique : il s’obtient quand l’eau s’évapore. Pour faire du sel allégé, la quantité de sodium est divisée par deux et remplacée par d’autres aliments : le calcium, le magnésium et le potassium. Ils sont obtenus dans des bassins, à côté des bassins traditionnels. Une fois récoltés, ils sont lavés puis broyés dans une usine. À la sortie, un sel avec deux fois moins de sodium. Mais alléger sa salière ne suffit pas : 80% du sel consommé provient des aliments transformés. Près de Rennes (Ille-et-Vilaine), un laboratoire s’occupe de mettre moins de sel tout en gardant le même goût. Et pour les nutritionnistes, le sel allégé présente un intérêt si l’on en met pas plus que le sel classique.

En plus, niveau prix y a une sacré différence, par exemple chez Auchan (recherche juillet 2016) :
– Sel La Baleine normal … au prix de 1,73 € le kilo
– Sel La Baleine -50% de sodium … au prix de 9,57 € le kilo

Mon avis : Encore un produit pour se donner bonne conscience … Faut pas tomber dans le piège du ‘Light’ … et sachant qu’effectivement 80 % du sel consommé provient des aliments transformés, le bénéfice est surement minime si on ne cuisine pas.

Voici les marques d’eau en bouteilles qui possèdent le plus de polluants

On a pu détecter des pesticides ou polluants chimiques dans quelques marques d’eau en vente dans les magasins .

Selon l’étude menée conjointement par France libertés et 60 millions de consommateurs, des polluants ont été retrouvés dans 10 bouteilles d’eau sur les 47 examinées. Des micro-traces qui ne seraient pas nuisibles pour la santé de l’homme mais c’est une situation qui pose cependant la question de la pureté de l’eau en bouteille.

Ce qui a été retrouvé, ce sont des traces de pesticides et de médicaments. Mais alors quelles sont les marques concernées par les résultats de cette étude?

Voici les 10 marques d’eau en bouteilles incriminées avec les particules de pollution concernées.

Hépar – Source Hépar

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Buflomédil (médicament, vasodilatateur)
Mont Roucous – Source Mont Roucous
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Tamoxifène (hormone de synthèse utilisée pour lutter contre le cancer du sein)
Saint Amand – Source du Clos de l’abbaye
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Tamoxifène et Naftidrofuryl (médicament, vasodilatateur)
Vittel – Grande source

Hydroxyatrazine (pesticide)

Volvic – Source Clairvic

Atrazine (pesticide)

Carrefour discount – Source Céline Cristaline

Tamoxifène

Cora – Source Saint-Pierre

Atrazine

Cristaline – Source Louise

Oxadixyl (pesticide)

La Salvetat – Source La Salvetat

Tamoxifène

St-Yorre – Source Royale

Tamoxifène

Parmi les eaux en bouteille sans aucune trace de polluant, on retrouve les eaux minérales Evian, Contrex, Courmayer, Thonon, Montcalm, Wattwiller, les eaux minérales des marques Auchan, Carrefour, Leclerc et Leader Price, et les eaux minérales gazeuses Perrier, Badoit, San Pellegrino ou Quezac. 23 eaux de source en bouteille n’avaient également aucune trace de substance toxique.

Seules ces 10 références d’eau en bouteille présentaient des microtraces de polluants d’après 60 Millions de consommateurs.

 

http://www.lesartisansdufrais.com/pages/actu/pesticides-ogm/voici-les-marques-d-eau-en-bouteilles-qui-possedent-le-plus-de-polluants.html#exg8APB1BlZ2pyJM.01

Une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel.

Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments.

Voir le document

Ces travaux, résumés dans l’étude «  Still No Free Lunch  » [PDF] de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, confirment l’essor de la «  calorie vide  »  : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé.

Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par 25, voire par 100, en un demi-siècle.

Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 50, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette  !

1- Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Hier, quand nos grand-parents croquaient dans une transparente de Croncels, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune. Soit cent fois moins.

Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes, déplore :

«  Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif. »

2- Vitamine A : une orange d’hier = 21 oranges d’aujourd’hui

Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News [PDF].

Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A.

Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 50 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

3- Fer : la viande en contient deux fois moins

Au début de la chaîne, il y a la céréale. Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres.

En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude publiée dans la revue Nutrition & Health, il constate qu’à poids égal, un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant.

Autre dommage collatéral  : le lait «  a perdu ses acides gras essentiels  », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

4- Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, ils n’en renfermait plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l’université du Texas, soit quatre fois moins.

Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

Le bio est-il une solution  ?

Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance…

Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, «  pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible  », note Brian Halweil, dans son étude. Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate  : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue [PDF].

A contrario, «  l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance  », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes :

« Les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres. »

Choisir des aliments mûrs

Le chercheur met pourtant en garde  :

«  Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder.  »

De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle. Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette  : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées. Une épopée.